Géographie sacrée
«... il est possible de trouver sur certains lieux des «particularités énergétiques» très fortes et inhabituelles. Chose curieuse à premier abord, c'est justement là que l'on trouve souvent placées des oeuvres d'art architecturales exceptionnelles (temples, cathédrales, pyramides) ou plus anciennement des mégalithes, également puissants sur un plan énergétique. C'est tout cela qui est désigné aujourd'hui souvent sous le terme de «géobiologie» qui fait référence à la biologie, donc à la vie d'un lieu géographique. Parfois, cela s'appelle aussi «géographie sacrée», car certains de ces points spécifiques sur lesquels on a su faire naître ces oeuvres d'art souvent uniques, agissent un peu comme des points d'acuponcture sur la Terre. Y construire des lieux de méditation ou de prières comme à Chartres, ou au Mont St-Michel, des lieux d'études universitaires ou artistiques, ou des théâtres comme on le faisait dans l'Antiquité... permettait à l'homme, au travers de sa quête, de l'état de conscience de son attention, de ses chants, de ses rites religieux — souvent différents et spécifiques à chaque site —, d'interférer ou d'agir un peu avec ce système complexe qui participe à la vie sur Terre. Dans un tel cas, l'homme porte la Terre autant que la Terre porte l'homme. Oui il y avait aussi cela de latent derrière l'architecture d'autrefois. »
Nicolas Joly, Le vin, la vigne et la biodynamie, Ed. Sang de la Terre, 2007.